La lapine n’a pas de période de chaleur à proprement parler, ni de cycles sexuels réguliers. C’est le stress de la saillie, dix heures après le coït, qui déclenche les sécrétions hormonales qui vont libérer les ovules et permettre leur fécondation par les gamètes mâles.

Pour faciliter la reproduction, on peut également augmenter brutalement la durée d’éclairement ou en jouant sur le régime alimentaire. L’éleveur en moyenne possède un mâle pour huit femelles.

Ces dernières ont en général deux portées par an, de deux à neuf lapereaux. La gestation dure une trentaine de jours. Deux jours avant la naissance, la mère s’épile le ventre pour dégager ses mamelles.

Les petits naissent nus, aveugles et sourds. Malheureusement, il n’est pas rare que la femelle, déshydratée, mange ses petits ou les abandonne. Dans ce dernier cas, une procédure d’adoption est toujours envisageable.

Une lapine en période d’allaitement sécrète en quatre semaines deux fois son poids de lait et peut consommer l’été jusqu’à quatre litre d’eau par jour. Le lapereau, vorace, consomme en une seule fois, chaque jour, de 15 à 20% de son poids ! Le sevrage intervient vers le 28ème jour.