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Le
castor s’épanouit dans des eaux courantes ou stagnantes ayant au
moins 1,50 mètre de profondeur et entourées de saules, trembles,
peupliers, frênes, bouleaux, aulnes et de fourrés. Ces eaux
douces ne doivent pas geler jusqu’au fond ni se dessécher entièrement.
On le
repère facilement aux moignons des arbres qu’il abat avec ses dents. |
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Il
peut créer des mares à niveau constant en construisant des
barrages qui peuvent atteindre plusieurs dizaines de mètres de long
et un mètre de hauteur. Il bâtit alors sa hutte, faite de
brindilles empilées, au-dessus d’une chambre centrale dont l’entrée
se trouve sous l’eau, hutte qui repose sur un sol sec situé juste
au-dessus du niveau de l’eau. Ces huttes peuvent être utilisées
par plusieurs générations de castors qui les améliorent.
Mais
cette pratique n’est pas systématique. C’est ainsi dans le cours
inférieur du Rhône, il préfère nicher dans des
terriers creusés dans les berges et dont l’entrée est située
sous l’eau. |
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