Austerlitz
Austerlitz 2005 Austerlitz


La bataille d'Austerlitz

En route pour Austerlitz
Napoléon IerEn 1805, Napoléon s’était donné comme objectif d’abattre l’Angleterre. Au Camps de Boulogne, il avait réuni près de 200.000 hommes. Mais c’est à l’Est que son attention va être attirée: en août, une 3ème coalition unissant Autrichiens et Russes financée par les Anglais attaque par surprise la Bavière, alliée de la France.
Napoléon fait aussitôt mettre en marche près de 100.000 soldats le 28 août. Avec une rapidité qui sidère l’adversaire il passe le Rhin et fonce sur le général autrichien Mack qui s’est réfugié dans Ulm. Encerclé et isolé, Mack doit se rendre le 20 octobre. Napoléon s’empare de 27 canons et 27.000 prisonniers.
Napoléon apprendra peu de temps après l’anéantissement de la flotte française par l’Amiral Nelson à la bataille de Trafalgar le 21 octobre. Le 13 novembre, Murat qui poursuivait l’arrière-garde autrichienne entre triomphalement dans Vienne sans livrer bataille. Les troupes françaises ont couvert plus de 1200 kilomètres en un peu plus de soixante jours.

Le plan de Napoléon
Une semaine plus tard, l’Empereur est à Brünn et pousse jusqu’à Austerlitz. A la surprise générale, il n’occupe ni le village, ni le plateau du Pratzen qui le précède ce qui conduit les deux empereurs alliés, François II l’Autrichien et Alexandre Ier le Russe, à penser que Napoléon se prépare à se replier. Ils occupent aussitôt Austerlitz et le plateau. Le 29 novembre, le prince Dologorouski, aide du camp de Tsar, vient proposer une armistice à des conditions exorbitantes et en repart convaincu que la victoire est à portée de sabre.
En fait, l’évacuation du plateau répond à une volonté de Napoléon de voir les Austro-Russes déployer largement leurs troupes sur le plateau au risque de trop les étirer. De plus, en dégarnissant son aile droite, il incite les Alliés à attaquer à leur gauche pour lui couper la route de Vienne.

Bataille d'Austerlitz

La bataille d’Austerlitz
Et effectivement, dès le 1er décembre, les Alliés se portent avec 30.000 hommes sur la droite française de Davout et ses 9.000 hommes. La bataille commence vraiment le 2 au petit matin: les Austro-Russes se concentrent sur l’aile droite de Napoléon tandis que le général Bagration affronte l’aile gauche de Murat et de Lannes.
Lorsque le brouillard qui dissimulait les troupes françaises commence à se dissiper et que brille de tous ces feux le soleil d’Austerlitz, le plateau est dégarni. Napoléon laisse alors partir les régiments de Soult qui escaladent le Pratzen, s’en emparent après une bataille acharnée coupant les deux ailes austro-russes qui ne se rejoindront jamais. Désorganisée, divisée, bousculée, l’armée alliée se disperse et une partie s’échouera sur les étangs gelés avant de se noyer, Napoléon ayant fait tonner le cannon pour briser la glace.

Une bataille décisive
Cette bataille que d’aucun considère comme la bataille des batailles a vu 65.000 Français battre 100.000 Austro-Russes en moins de 9 heures. 185 canons seront pris à l’ennemi: ils finiront fondus pour ériger la colonne de la Place Vendôme. 45 drapeaux seront pris à l’ennemi contre un aigle perdu (mais Napoléon le regrettera beaucoup). La bataille des trois empereurs se concluera par la signature du Traité de Presbourg le 26 décembre 1805 qui verra la fin du Saint-Empire germanique.


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Introduction
Bicentenaire de la bataille
 

* Reconstitution du bicentenaire
200 cents ans plus tard...
 
* Bataille d’Austerlitz
Résumé des évènements
 
* Forces en présence
Les armées françaises et alliées
 
* Musique
La marche d’Austerlitz